
Pourquoi les métiers de la sylviculture sont essentiels
- Assurer une production forestière durable via la gestion des peuplements et des cycles de coupe
- Préserver la biodiversité, les sols, et la qualité de l’eau
- Lutter contre le réchauffement climatique via la séquestration du carbone
- Valoriser les ressources non ligneuses des forêts (fruits, plantes médicinales, récréation, etc.)
Les principaux métiers de la sylviculture
- Sylviculteur : planifie les opérations de plantation, élagage, éclaircie, suivi des peuplements.
- Technicien forestier : réalise inventaires, cartographie, prise de données terrain pour soutenir la gestion forestière.
- Responsable de plantation : supervise la plantation de jeunes arbres selon les exigences écologiques et climatiques.
- Technicien en aménagement forestier : élabore les plans d’aménagement durable, conciliant production de bois et conservation.
- Technicien en régénération forestière : assure la repousse des peuplements après récolte, par semis ou régénération naturelle.
- Forestier-conseil : conseille propriétaires et collectivités sur la gestion forestière, la régénération, et la protection des forêts.
- Technicien en protection des forêts : surveille les risques (maladies, parasites, incendies) et met en place des mesures préventives.
- Opérateur de machinerie forestière : utilise des machines spécialisées (abatteuses, skidders…) pour les travaux sylvicoles mécanisés.
Compétences et formations nécessaires
Les métiers de la sylviculture demandent :
- Connaissance des dynamiques forestières et des écosystèmes
- Compétences techniques en planification, outils forestiers et maitrise des machines
- Capacité à conjuguer enjeux environnementaux, économiques et sociaux
- Prévoir formations comme Bac Pro Travaux Forestiers, BTS Gestion Forestière, DUT ou ingénieur en agroforesterie
Exemple de mission : sylviculture et adaptation climatique
Dans le Centre-Val de Loire, un forestier-conseil accompagne une parcelle privée de 25 hectares dans sa transition vers une gestion durable. Face aux risques croissants liés aux tempêtes et à la sécheresse, il préconise des éclaircies régulières et le remplacement progressif d’essences sensibles (comme l’épicéa) par des essences plus résilientes, telles que le chêne pubescent ou le pin maritime. L’objectif est de renforcer la stabilité du peuplement et sa capacité à faire face aux changements climatiques.